AUTRES PIECES REMARQUEES EN 2019

AUTRES PIECES REMARQUEES

Outre les trois pièces qui constituent notre sélection 2019, le comité francophone souhaitent attirer l’attention sur une dizaine de pièces qu’il a beaucoup appréciées. 

  • VIVA L’ITALIA, LA MORT DE FAUSTO ET IAIO de Roberto Scarpetti, traduit de l’italien par Olivier Favier
  • SOLSTICE D’HIVER de Roland Schimmelpfennig, traduit de l’allemand par Claire Stavaux et Camille Luscher
  • L’APOCALYPSE SURVIENT A SIX HEURES DU SOIR de Gueorgui Gospodinov, traduit du bulgare par Marie Vrinat-Nikolov
  • LA TRAVERSEE de Josep Maria Miro, traduit du catalan par Laurent Gallardo
  • PORTRAIT D’UNE FEMME ARABE QUI REGARDE LA MER de Davide Carnevali, traduit de l’italien par Caroline Michel
  • LE SOL QUI PORTE HANDE de Paco Gámez, traduit de l’espagnol par David Ferré
  • POUCES EN L’AIR d’Iva Brdar, traduit du serbe par Tiana Krivokapic
  • SIVAS 93 de Genko Erkal, traduit du turc par Selin Altiparmak
  • TERRIBLEMENT HUMAIN de Gilad Evron, traduit de l’hébreu par Jacqueline Carnaud et Zohar Wexler
  • TRADUCTEURS de Henry Naylor, traduit de l’anglais par Dominique Hollier

Et en voici une rapide présentation :

 VIVA L’ITALIA, LA MORT DE FAUSTO ET IAIO

Roberto Scarpetti

Traduction d’Olivier Favier

Pièce écrite en Italie en 2011

Titre original : Viva l’Italia, le morti di Fausto e Iaio

Traduite de l’italien par Olivier Favier en 2015

Avec le soutien de Face à Face, Paroles d’Italie pour les scènes de France 

Création au Teatro dell’Elfo, Milan en 2016

Publication en 2018 à CuePress

Diffusion en version radiophonique en janvier 2016 (Fictions France Culture).

Lecture aux Chantiers d’Europe du Theatre de la Ville, Paris, mai 2016.

Nous sommes le 18 mars 1978, 2 jours après l’enlèvement par les Brigades Rouges d’Aldo Moro, le président du parti politique des démocrates-chrétiens. À 8 heures, à Milan, un samedi soir comme n’importe quel autre, deux adolescents, Fausto Tinelli et Lorenzo Ianucci sont tués par balle par trois hommes. Comment deux jeunes militants de gauche, étrangers du reste à tout mouvement, ont-ils pu faire les frais d’un assassinat prémédité dont les auteurs seraient venus de Rome pour le commettre ? Ont-ils été choisis au hasard ?

 SOLSTICE D’HIVER

Roland Schimmelpfennig

Traduction Claire Stavaux et Camille Luscher 

Pièce écrite en Allemagne en 2014

Titre original : Wintersonnenwende

Traduite de l’allemand par Claire Stavaux et Camille Luscher en 2016

Domaine réservé – Catalogue de l’Arche Editeur

Création au Deutsche Theater de Berlin en décembre 2015

Veille de Noël : Albert et Bettina sont à cran. La mère de Bettina, Corinna, leur rend visite pour les fêtes. Les conflits latents sont exacerbés par l’arrivée d’un inconnu que Corinna a rencontré par hasard dans le train : Rudolph. Un beau parleur, plein d’esprit, aux manières chevaleresques. Albert, hôte malgré lui, est soudain pris d’affreux soupçons. Lorsque Konrad, un ami de la famille, artiste bourré de complexes, succombe à la puissance de séduction de Rudolph, la soirée dérape pour de bon.

L’APOCALYPSE SURVIENT A SIX HEURES DU SOIR

Gueorgui Gospodinov

Traduction de Marie Vrinat-Nikolov

Pièce écrite en 2009 à Sofia et à Berlin

Titre original : Апокалипсисът идва в 6 вечерта

Traduite du bulgare par Marie Vrinat-Nikolov en 2015

Créations en 2010 et 2011 au Théâtre « Derrière le canal », Sofia et à la  Radio nationale bulgare

Editée par les Editions Janet-45, Plovdiv/Sofia, 2010

Prix Askeer Sofia, 2010

Traductions en anglais et en allemand

Sélectionnée par la Convention théâtrale européenne pour les Cent-vingt meilleures pièces contemporaines, 2010 

Parfois, la fin du monde est quelque chose de très personnel et quotidien. Elle se produit à l’heure où le soleil d’automne décline, à la minute où la lumière vient de se retirer, mais sans encore céder la place à l’obscurité. C’est dans l’espace de cette longue minute que se passent les histoires dont il est ici question. Une ville paralysée devant les infos de 6 heures. Un tireur invisible. Un tueur en série de téléviseurs. Et bien d’autres histoires…

LA TRAVERSEE

de Josep Maria Miro

traduction de Laurent Gallardo

Pièce écrite en Catalogne

Titre original: La traversia

Traduite du catalan par Laurent Gallardo en 2018

Lecture à la Mousson d’Eté

Une mission humanitaire et religieuse en Afrique sub-saharienne. Soeur Cecilia a découvert  une fillette mourante dans un buisson et soupçonne quelqu’un de la mission d’être responsable de sa mort. Elle décide de quitter la mission et de retourner en ville pour dénoncer celui qu’elle accuse. Commence alors pour elle une traversée du désert au sens strict comme au sens figuré.

PORTRAIT D’UNE FEMME ARABE QUI REGARDE LA MER

Davide Carnevali

Traduction Caroline Michel 

Pièce écrite en Italie en 2013

Titre original : Ritratto di donna araba che guarda il mare

Pièce traduite de l’italien par Caroline Michel en 2015

Avec le soutien de La Maison Antoine Vitez 

Première présentation en Italie à Riccione en 2016
Prix « Riccione per il Teatro », 2013

Mise en lecture à Dieppe dans le cadre du Festival Terres de Paroles en mars 2016
Editée par Actes Sud Papiers en 2016

L’histoire se déroule dans un pays arabe. Un homme européen séjourne dans le pays pour son travail. Une jeune femme arabe, non mariée, vit là avec ses deux frères. L’homme et la femme se rencontrent, puis rapidement vont se revoir et se rapprocher. Mais elle est arabe et lui européen. Leurs attentes ne sont pas les mêmes. L’homme est libre, et de passage dans le pays. La femme rêve d’un ailleurs. 

LE SOL QUI PORTE HANDE

Paco Gámez

Traduction David Ferre

Pièce écrite à Madrid en 2017

Titre original : El Suelo que sostiene Hande

Traduite de l’Espagnol (Castillan) par David Ferré en 2017

Lauréat du XIe prix international Leopoldo Alas Minguez

Lecture à la Sala Berlanga de Madrid, nov 2018.

Traductions en roumain, en cours.

Publication Actualités Éditions, Paris, 2018

Le Sol qui porte Hande est le récit dramatique de l’assassinat et de la disparition de Hande Kader en 2016, activiste transgenre turque, remarqué.e lors de la Marche des fiertés à Istanbul l’année précédente. La dramaturgie de ce texte tente de retracer sa vie, depuis sa naissance à sa disparition, entre les va-et-vient de ses multiples existences, rêvées et vécues. 

POUCES EN L’AIR

Iva Brdar

Traduction Tiana Krivokapic

Pièce écrite en 2016 en Serbie

Titre original : Bacači prstiju

Traduite du serbe par Tiana Krivokapic

Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez

Très remarquée lors du prestigieux festival berlinois Theatertreffen 

Lauréate du Brücke Berlin Preis en 2018

Prix de Sterijino Pozorje. 2018

Création au théâtre The Cherry Arts à Ithaca, aux Etats-Unis (2018). 

La première allemande aura lieu au Schauspiel de Stuttgart en avril 2018. 

Lecture dans sa traduction française dans le Forum des nouvelles écritures dramatiques européennes à Lille

Deux jeunes suédoises, Ana et Monika, participent à une compétition d’auto-stop. Elles partent de leur ville natale Örnsköldsvik et se dirigent vers une ville choisie au hasard, loin de la Suède, quelque part sur la frontière entre la Serbie et la Bulgarie. Les règles sont simples, le premier tandem à s’y rendre gagne. Lorsqu’elles arrivent à la frontière de l’Union européenne, en Serbie, les ennuis commencent.

SIVAS 93

Genko Erkal

Traduction de Selin Altiparmak

Pièce écrite en Turquie en 2007

Titre original : Sivas 93

Traduite du turc par Selin Altiparmak en 2017 avec l’aide de la Maison Antoine Vitez 

Création par l’auteur en 2007 à Istanbul par la compagnie Dostlar Tiyatrosu1

Tournée en Turquie, en Allemagne, en Suisse et en France

Lecture à Théâtre Ouvert en novembre 2018

A paraître aux Editions l’espace d’un Instant

Début juillet 1993, plusieurs artistes, écrivains et journalistes sont réunis à Sivas en Turquie pour la 4ème édition d’un festival culturel qui rend hommage à Pir Sultan Abdal, un poète et philosophe. Le 2 juillet, deuxième jour du festival, une foule haineuse d’islamistes radicaux met le feu à l’hôtel Madımak où les participants sont logés. 37 personnes, dont 33 intellectuels majoritairement alévies périssent dans cet incendie volontaire.

TERRIBLEMENT HUMAIN

Gilad Evron

Traduction Jacqueline Carnaud et Zohar Wexler

Titre original נורא אנושי: 

Traduite de l’Hébreu par Jacqueline Carnaud et Zohar Wexler en 2018

Avec le soutien de la Maison Antoine Vitez

Pièce retenue au palmarès du comité hébreu en 2018

Devant leur belle maison, un Noir inconnu d’eux les observe sans rien dire.  Il ne fait rien contre eux, ne réclame rien, refuse de s’alimenter et de boire, revient chaque fois qu’il est chassé. Que leur veut-il ? Et que peut-on faire pour lui lorsqu’il se laisse mourir de faim ? Chacun a sa réponse comme chacun comprend ce qu’il veut quand les baleines communiquent avec leur simple chant à des milliers de kilomètres. Une pièce intrigante du regretté auteur israélien Gilad Evron

TRADUCTEURS 

Henry Naylor

Traduction Dominique Hollier

Pièce écrite en 2014

Titre original The Collector

Traduite de l’Anglais par Dominique Hollier

Publication in Cauchemars d’Orient L’Avant Scène Théâtre en  2017

Publication in Arabian Nightmares: Three plays. Editions NHB 2017

Création au Gilded Balloon d’Edimbourg 2014

Pendant la guerre d’Irak, Zoya, Foster et Kasper retracent la descente aux enfers de Nassir qui, recruté comme traducteur dans une prison contrôlée par les Américains, est témoin des exactions commises sur les détenus. Trois récits entrecroisés pour raconter les insupportables dérives de la guerre en Irak